Pride and Predjudice – Jane Austen

C’est une vérité universellement reconnue qu’une relecture d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen est toujours une bonne idée.

Classique • 19ème siècle • Société

Résumé : Bon déjà, ce roman n’est pas facile à résumer ! Le roman est paru en 1813 en Angleterre. Mr et Mrs Bennet ont cinq filles : Jane, Elizabeth, Mary, Catherine (Kitty) et Lydia, et Mrs Bennet ne semble avoir qu’un unique objectif dans la vie : les marier à des hommes fortunés ! On va suivre la deuxième des filles Bennet, Elizabeth, qui va faire la rencontre du détestable Mr Darcy, et on va suivre la jeune Elizabeth dans sa vie mondaine de jeune bourgeoise de la campagne anglaise.

La première chose qui m’a frappée dans ma relecture (j’avais déjà lu ce roman deux ou trois fois), c’est vraiment que je ne me souvenais pas à quel point c’était drôle. Je ne sais pas si c’est la traduction qui fait ça ou ma mémoire qui n’était plus bonne, mais si je me souvenais parfaitement de tous les évènements, j’avais oublié tout le comique du roman. Je pense que l’ironie légendaire de Jane Austen ne peut que ressortir plus forte dans sa langue maternelle.

Un élément comique est Mr Collins. Lui, il est incroyable. C’est le cousin des filles Bennet, et il sera amené plus tard à hériter de leur maison familiale lorsque Mr Bennet décédera, puisque les filles ne peuvent hériter. En grande âme charitable, il est décidé à épouser une de ses cousines (ne grimacez pas c’était tout à fait légal). C’est un homme moralisateur, ennuyeux, et d’un ridicule consommé, ce dont il est le seul à ne pas se rendre compte. La scène la plus drôle avec lui est la demande en mariage qu’il va faire à Elizabeth. Voyant que Jane est fiancée à un autre (en fait elle n’est pas vraiment fiancée à ce moment mais peu importe, cela semble alors imminent), il jette son dévolu sur Elizabeth, et va lui faire une demande en mariage absolument ridicule, où il lui explique en long, en large et en travers avec son langage ampoulé pourquoi il souhaite l’épouser … Parce-qu’il a besoin d’une femme pour tenir sa maison, pour sa conscience, pour donner une bonne image en tant que pasteur … Et puis il finit par lui exprimer tout son amour et sa passion. Bref, c’est assez tordant, surtout quand on voit à quel point il passe vite à autre chose quand Elizabeth le rejette.

Sinon il y a Mrs Bennet. Alors elle, elle n’est pas seulement drôle, elle est aussi extrêmement gênante, je n’ai jamais vu ça. Elle est présentée comme une femme vulgaire, sans aucune délicatesse et stupide. Et elle n’a aucune bonne éducation, c’est affligeant et elle est très très très gênante quand elle essaye de mettre en avant ses filles pour mieux les marier. Voilà.

Évidemment la relation entre Mr Darcy et Elizabeth est toujours aussi géniale, je pense qu’on est sur la meilleure relation « enemies to lovers » de l’histoire de la littérature !

Je sais, cette présentation est un peu décousue, mais en fait je préfère vous parler des sensations et des rapports aux personnages que j’ai (re)découverts dans cette relecture que vraiment des éléments de l’histoire, parce que je ne les ai pas découverts avec cette relecture. De plus, je ne vais pas critiquer le roman, que ce soit dans le style ou dans l’intrigue … Tout simplement parce que quand on parle de classiques, de romans qui ont traversé les âges, sur lesquels des chercheurs et chercheuses ont écrit des articles, je ne suis tout simplement pas légitime pour en parler, je peux vous dire ce que j’ai aimé ou pas, mais je ne peux tout simplement pas critiquer le style ou l’histoire. La question ne se pose pas avec ce roman, vu que de toute façon je l’adore (je ne l’ai pas relu pour la quatrième fois par masochisme), mais je pense que ça pourrait être le cas dans le futur pour d’autres romans.

Concernant l’anglais, c’est vraiment très lisible, c’était beaucoup moins difficile que ce que je craignais, donc si vous avez un bon niveau en anglais, n’hésitez pas à le lire en VO.

Trouvez vous un bon parti,

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