La vie secrète des animaux – Peter Wohlleben

Bonjour tout le monde ! Dans le post d’aujourd’hui, je vous parle de La vie secrète des animaux de Peter Wohlleben, traduit de l’allemand par Lise Deschamps qui est sorti en 2018 aux Arènes.

Essai • Écologie • Vulgarisation

Résumé : « Les animaux ressentent-ils de l’injustice, de la compassion, du regret ou de la honte ? Peuvent-ils compter ou faire des projets ? Que signifie pour eux être apprivoisés ou domestiqués ? Que
sait-on de leur sommeil, de la manière dont ils vieillissent ou de leur façon d’apprendre ?
Pour répondre à ces questions troublantes, le forestier Peter Wohlleben s’appuie sur son incroyable sens de l’observation et sur les dernières découvertes scientifiques. » (Résumé de la quatrième de couverture)

Ce livre est une sorte de suite de La vie secrète des arbres du même auteur, que je n’ai pas lu. Il est tout à fait possible de lire ce livre sans l’avoir lu.

Au niveau des points positifs, le propos de l’auteur est clair, il donne en même temps que les dernières recherches scientifiques sur le sujet des anecdotes personnelles liées à son travail de garde forestier. C’était intéressant, très facile à lire, les exemples étaient toujours parlants.

Pour les points négatifs, je dirais que la simplicité de l’essai est aussi son plus grand défaut. Personnellement je connaissais déjà la plupart des recherches dont parle d’auteur, je connaissais le test du miroir par exemple etc. Mais du coup, j’aurai aimé avoir plus de détails. Les anecdotes de l’auteur sont croustillantes, mais posent parfois problème, notamment quand il n’existe pas de preuve scientifique de ce que l’auteur essaye de prouver par sa simple observation.

J’ai vu une critique récurrente dire que Peter Wohlleben est trop extrême dans son propos. C’est fou à quel point dès que quelqu’un pointe du doigt une réalité dérangeante, la personne devient soudainement un extrémiste. J’ai au contraire trouvé Peter Wohlleben très mesuré dans ses propos. Il ne parle même pas de devenir végétarien. Voilà ce qu’il dit à ce propos : « Soyez sans crainte : je ne suis pas en train de plaider pour la déprime au petit déjeuner et le dégoût au dîner. […] Ce que je souhaite, c’est plutôt que nous devenions un peu plus respectueux du monde animé qui nous entoure, qu’il s’agisse des animaux ou des végétaux. Cela ne signifie pas forcément renoncer à toute utilisation, mais accepter de limiter un peu notre confort, ainsi que notre consommation de biens biologiques.« . Il soulève aussi une question intéressante. Les scientifiques disent que tant que nous n’aurons pas prouvé que les animaux ressentent des émotions, considérons qu’ils n’en ont pas. Mais ne vaudrait-il pas mieux faire l’inverse ? Considérons que les animaux ressentent des émotions, jusqu’à ce que la preuve du contraire soit apportée. Cela pourrait enlever le risque de faire souffrir autant d’êtres vivants.

Je vais manger mon hamburger (végétarien !)

Paper

Pour aller plus loin …

Laisser un commentaire